Beidao, Gu Cheng, Mangke, Yang Lian | Quatre poètes chinois
128 pages
I.S.B.N. : 2-908007-26-6
15 euros
Epuisé
"La critique en Chine continentale regroupe sous le nom de "modernistes" (xiandai) tous les jeunes poètes qui se sont affirmés ces dernières années. Il s'agit bien évidemment d'une étiquettes plus ambiguë que commode, étiquette fourre-tout qui prétend ranger sous la même bannière des auteurs appartenant au courant dit de la "poésie obscure" (menglong), apparu au tournant des années 80, largement majoritaire, aussi bien que des auteurs éparpillés dans divers "groupuscules" : poésie du quotidien, poésie "crépusculaire", néo-naturalisme, courant "transcendantal", néo-traditionnalisme, pour n'en citer que quelqu'uns. Toutefois, avant de connaître leurs filiations endogènes ou exogènes, de nous interroger sur l'apparition en Chine d'une révolution à retardement, nous sommes touchés par ces poèmes, lecteurs français, étrangers à cette culture. Ils nous touchent par le travail sur le rythme (Bei Dao, Gu Cheng), sur l'architectonique (Yang Lian), sur les images, travail sur la langue qui témoigne pour chacun des poètes ici traduits de la recherche d'un idéal existentiel, d'un accord du vivre et du dire."
Chantal Chen-Andro